Pensée qui rend belle Vs Pensée qui rend moche

 

Avez vous déjà réfléchi à l’impact de vos autocritiques sur votre beauté ? Avez vous relevé que l’une de vos premières pensées le matin est très souvent une remarque négative à propos de votre physique ?

Oui, beaucoup d’entre nous ont du mal à s’assumer physiquement et nous pensons soulager notre colère en nous détruisant le portrait à chaque passage devant un miroir… Près d’une femme sur deux reconnaît ne pas aimer son corps avec ses qualités et ses défauts (étude OpinionWay novembre 2011).

La pensée qui rend moche est la plus facile pour notre cerveau

Nous voyons un lien étroit entre la beauté et le bien-être : 93% des françaises estiment qu’il est « important de se sentir belle pour se sentir bien dans sa vie ». (Enquête Ipsos avril 2013).

Ce qui veut dire que nous sommes capables de nous rendre malheureuses dans tous les domaines de notre vie sur la base d’une problématique physique. Au lieu de penser intérieurement : “allez ma jolie, sois pleinement heureuse et tu seras belle!”, on pense plutôt “allez ma vieille t’es moche, tu seras jamais pleinement heureuse, alors fais avec !”. Dans ce second cas, on souffre toujours plus, on est mal dans notre peau, on se rejette et on finit comme une vieille fleure fanée…

Comme quoi l’adage “il faut souffrir pour être belle” est totalement FAUX. Non seulement il ne fonctionne pas mais en plus il nous poursuit encore aujourd’hui alors qu’il n’a plus lieu d’être ! Tout se passe comme si ce vieux dicton s’était enraciné dans nos esprits et avait pris possession de notre mental féminin pour perdurer jusqu’au 21ème siècle (femme = être humain doté d’un cerveau tolérant la plus grande autoflagellation mentale).

Bref, ces coups de batons que nous nous infligeons apportent-ils une solution à notre complexe physique ? Non. Ils ne font que l’empirer… Je vous ai déjà parlé de la pensée créatrice : nous devenons ce que nous croyons être. Nous transmettons aux autres nos propres convictions. Si je me sens moche à mes yeux, je le deviens alors dans ceux des autres. Si je me sens belle à mes yeux, je le deviens alors dans ceux des autres.Les neurosciences prouvent l’influence sur le cerveau des émotions positives avec la libération corrélative des hormones du plaisir ” et de tout ce qui va avec ! (Danielle Rapoport, psychosociologue, analyste des modes de vie).

Mais c’est quand même dingue que notre cerveau trouve toujours plus facile d’opter pour la pensée qui rend moche plutôt que pour celle qui rend belle ! 😉

La loi de VOTRE beauté : programmez votre cerveau sur le bon réglage et sentez-vous belle !

OUI, l’autocritique est vraiment DESTRUCTRICE, elle empêche de révéler la meilleure version de soi même.

La loi de VOTRE beauté est claire et limpide comme une règle mathématique :

  • autocritique régulière x conviction = pire version de vous
  • autolouange régulière x conviction = meilleure version de vous

Qu’en pensez vous ? Il est bien temps de remplacer la pensée qui rend moche par la pensée qui rend belle, vous êtes d’accord ? Alors programmez votre cerveau sur le bon réglage. Ce n’est pas simple mais ça se travaille ; la connexion sur la bonne fréquence se fait avec le temps. Il faut persévérer dans l’application de cette règle pour qu’elle puisse s’intégrer solidement dans votre système de pensées.

La marque Dove a bien compris toute cette complexité féminine et surfe sur cette loi infaillible pour développer ses campagnes marketing. Même s’il y a une question de business derrière, il n’empêche qu’on peut saluer son engagement pour la diversité corporelle et le bien être des femmes. En effet, à travers ses campagnes, Dove invite les femmes à transformer leurs pensées intimes négatives en pensées positives et à les partager avec l’hashtag #PenséeQuiRendBelle.

Il faut savoir qu’en 2014, les femmes ont posté plus de 5 millions de Tweets négatifs en rapport avec le physique ou la beauté (la leur ou celle des autres). En constatant ce chiffre édifiant, Dove (spécialisée depuis 10 ans dans les campagnes centrées sur l’estime personnelle des femmes), a décidé d’agir pour une prise de conscience collective.

Sincèrement dans quel monde on vit… ? Voilà que ce sont les spots publicitaires qui font le buzz en venant nous éduquer sur des apprentissages essentiels (acceptation des différences, estime de soi et pouvoir de la pensée…). Mais on ne va pas cracher dans la soupe, si ça marche aussi bien c’est sûrement parce que notre éducation a zappé l’élémentaire… Mieux vaut tard que jamais et même si l’enseignement arrive là où on ne l’attend pas (à défaut de ne pas arriver là où il est attendu !).

Est ce que cela vous paraît difficile de transformer vos autocritiques quotidiennes en louanges bienveillantes ? Quels sont vos obstacles ?

Loren

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Kind Soul

L’article est vraiment très intéressant et bien construit , c’est vrai il faut arrêter de trop mal se juger et comme on le voit dans la vidéo , si on voyait quelqu’un être traité ainsi on trouverait ça inacceptable alors pourquoi se l’infliger à nous même ! Il est évident que c’est l’un des exercices les plus difficiles à faire dans notre société actuelle , s’accepter comme on est malgré toutes ces normes … , merci pour cet article 🙂

Katy Jane

C’est très vrai, on se conditionne avec ces pensées negatives qui polluent notre vrai beauté. Il est temps de changer tout ça, car qui mieux que nous pouvons le faire ! Merci pour cet article qui permet de remettre en question nos mauvaises habitudes

Hermine

Si ça se révèle parfois difficile de s’accepter et de se complimenter, on peut commencer petit : je sais déjà que j’adore mes cheveux, par exemple, donc si quand je me croise dans le miroir je me complimente sur mes cheveux au lieu de me critiquer sur mes fesses, c’est un bon début !

Abc

Tu as tout à fait raison, du moins en théorie. J’ai toutefois un souci car dans la prarique je l’ai personnellement expérimenté à deux reprises, et il m’ fallu admettre que ça n’avait pas fonctionné au mieux. Le fait que je soie hereditairement depressive (tout ce qu’il y a de médical c’est un probleme physique à la base chez moi), que mon vécu n’aie rien arrange et qye je traine pas mal de casserole a pu jouer mais pendant ces périodes justement j’avais l’impression d’aller bien. En fait ça n’ pas changé grand chose, des étapes importantes ont été zappées, des tournants dans ma vie professionnelle ont été négociés de travers, j’ai commis des erreurs ici me suis couverte de ridicule (quand je revois en photo comment je croyais pouvoir m’habiller, comme les belles disons, aie. j’avais l’air carrément déguisée j’avais l’air d’un guignol même.), et sur le plan sentimental ce ne fut pas une réussite j’ai été bien pigeonnée au cours de ces périodes en fait. Quant à la beauté je n’ai pas été perçue plus belle pour autant, un genre de charme “elfique” a juste attiré des garçons qu’il faut bien definir avec du recul et retrospectivement comme des boulets pompeurs d’air et des egocentriques, (sauf un, exception notable) je ne suis pas amère je constate d’autant que ça m’est indifferent au pire je ne regretterais que le temps perdu, bref si c’est une demarche tout à fait sensée il ne faut pas en attendre des miracles ni une vie transformée si d’aventure on se trouve etre quelqu’un de relativement peu chanceux qui traine pas mal de casseroles par ailleurs, il y a tout un travail en plus car on a parfois une vie assez merdique (qui toutefois aurait peut etre pu etre évitée si on n’avait pas eu de complexes, comment savoir)
Mais sur quelqu’un dont le plus gros probleme (et c’en est un car il existe une reelle discrimination) est de ne pas etre gatée par la nature ou de se croire moche ça doit faire des miracles, car il ne faut pas perdre de de vue que si la discrimination dont je parlais à l’instant existe, les humains cherchant toujours à prendre l’avantage sur plus faible qu’eux, un personne de caractère ou qui décide un jour de ne plus se laisser enfoncer peut tout à fait sortir de ce ghetto et réussir ses entreprises sans laisser les considerations sur son physique entraver la mission qu’elle s’est fixée.
Donc meme si ça n’a pas suffi pour moi à ce moment là, j’approuve néanmoins le propos sans réserve autre que le fait qu’il faut quand meme conserver un minimum de lucidité sur son état si on veut accompagner l’assurance de crédibilité.
Felicitations pour le blog et le travail fourni (il faut y consacrer du temps) pour nous accompagner, c’est vraiment chic !

Praless

Bonjour , je viens de créer une petite page facebook Ronde Zatomique, mon idée étant sur les femmes se sentent belles et épanouies. Je suis tombée sur votre billet et j’aurais aimé le partager en vous citant bien évidemment. Cela me rend triste de voir des femmes mal dans leurs peaux par le prisme du regard de l’homme, comme s’il fallait que la beautee de la femme soit validée par ce système patriachale. Je vous souhaite une bonne continuation et bravo pour ce que vous faites.

Jassmin

C intéressant de savoir ses informations sur nos même . Mais comment le faire pour transformer nos pensées c’est ça le probléme

Emma

Tout est une question de “conditions”…. Effectivement c’est difficile pour moi de transformer mes critiques en louanges… en même temps en plein burn-out (dû à un management négatif et paradoxal), en perte de repères, comment peut-on commencer à nouveau s’apprécier ? C’est un tout!…
En tous les cas, à la lecture je pense que je vais pouvoir commencer à faire un nouveau travail sur moi-même

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